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La 5G à Bruxelles : quels risques pour la santé ?

On en parle depuis plusieurs mois maintenant: le réseau de téléphonie 5G, successeur de la 4G, se déploie petit à petit dans les grandes villes du monde. Au contraire du changement de la 3G vers la 4G, l’arrivée de la 5G devrait marquer un tournant sans précédent dans l’internet mobile. En effet, la 5G devrait apporter des vitesses de téléchargement jusqu’à 100x plus rapide que la 4G. Cependant, cette nouvelle technologie apporte également quelques questions de santé publique…

La 5G c’est quoi ?

Comme Wikipedia l’explique, à l’heure d’aujourd’hui, « la 5G n’est pas encore définie et n’est donc pas officielle, mais le terme est utilisé pour désigner la prochaine génération successeur de la 4G dans certains journaux et documents ».

Autrement dit, la 5G c’est un réseau de téléphonie mobile qui permettra à des appareils mobiles (smartphones, PC portables, IoT) de se connecter à internet.  Le débit de ce nouveau réseau devrait être bien plus élevé que la 4G. De plus, ce réseau devrait pouvoir supporter beaucoup plus d’appareils connectés en même temps, ce qui sera nécessaire avec la croissance des appareils électroniques connectés.

A quand la 5G à Bruxelles ?

L’Union Européenne s’est fixée comme objectif le lancement commercial de la  5G dans au moins une ville de chaque état membre d’ici 2020. En Belgique, c’est évidemment à Bruxelles que les premiers tests seront effectués. Cependant, les normes en matière d’émission d’ondes étaient, à l’origine, trop restrictives pour le bon fonctionnement d’une antenne 5G avec une limite à 6 volts / mètre. C’est ainsi qu’en octobre 2018, la ministre bruxelloise de l’environnement, Céline Frémault proposait de revoir à la hausse la norme d’émission à 14,5 volts/mètre avant de se raviser en avril 2019.

La situation à Bruxelles est donc bloquée actuellement: pour installer les premières antennes, il faudra augmenter les normes d’émission. Notons tout de même que des tests ont déjà été effectués par Proximus dans la ville d’Haasrode. On parle également de prochains tests dans la ville d’Anvers.

Autrement dit, on n’y est pas encore ! A l’heure d’aujourd’hui, si vous voulez une connexion interne rapide, la meilleure solution reste encore d’opter pour la fibre optique et de choisir un bon fournisseur d’abonnement fibre (connexion internet rapide, coût relativement bas, volume de téléchargement illimité). 😉

Risques pour la santé

Pour un débit plus rapide, il faut augmenter la fréquence des émissions. Le réseau 5G pourrait donc utiliser des fréquences au dessus de 6 GHz, on parle notamment des bandes au dessus de 26 GHz. Cependant, au plus on augmente la fréquence, au plus court sera la portée des ondes. Il faudra donc augmenter le nombre d’antennes. On parle notamment de multiplier par 10 le nombre d’antennes (par rapport aux antennes 4G).

Etant donné que les spécifications techniques des antennes 5G n’ont pas encore été définies et communiquées clairement par les constructeurs, il est difficile d’évaluer l’impact de ce nouveau réseau sur la santé. Cependant, d’une manière plus générale, de nombreux médecins et chercheurs ont déjà tiré la sonnette d’alarme quant à l’impact des ondes sur un être vivant (le 5G Appeal, qui réclame l’arrêt du développement de la 5G, a été signé par plus de 180 experts). La biologiste Marie-Claire Cammaerts (ULB) a étudié les effets des ondes sur les insectes et souligne qu’elles « affectent toutes les structures et les fonctions du vivant, ce qui explique qu’il y ait beaucoup moins d’insectes, moins de pollen, plus de personnes fatiguées, plus d’autisme, etc. »

En bref, rien n’a encore été officiellement déclaré concernant la toxicité des ondes de la 5G, mais de nombreuses voix s’élèvent déjà !

Pyo: Webmaster et blogueur depuis plusieurs années et étudiant en sciences informatiques (UCL, Belgique), j'ai un intérêt particulier pour les nouvelles technologies et le blogging. Sur ce blog, je vous fais part de mes découvertes qui, je l'espère, vous intéresseront.
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